Jusqu’au bout du monde

Jusqu'au bout du monde

Vendredi au complexe Saint Louis, la Médiathèque de Pottokcity organise une grande soirée cinéma d’animation.
En quoi ça nous concerne ? me demanderez-vous. Eh bien, figurez-vous que le premier film qui sera diffusé, « Jusqu’au bout du monde », est un western. Et pas n’importe quel western ! il a été réalisé de A à Z par quinze John Ford en herbe lors d’un stage « stop motion » proposé en avril par les bibliothécaires. Ils ont tout fait comme des grands : scénario, décors, animation, doublage… Une semaine de travail pour 5 petites minutes de film. Mais à mon avis, le résultat promet d’être intéressant. Je suis d’ailleurs très impressionnée que de si jeunes gens, parmi tous les genres cinématographiques qu’ils auraient pu choisir pour leur projet, se soient spontanément tournés vers le western.
Finalement, on aura beau dire, la vie au Far West, c’est indémodable 😉

Voir les détails de la soirée

I love buildin’ : une vidéo de cow-boys Légo en stop-motion

Cette semaine à Pottokcity, entre la médiathèque et le complexe St Louis, le cinéma d’animation et ses techniques sont largement mis à l’honneur. Du coup, ne voulant pas être en reste, je contribue à la thématique générale en vous présentant une vidéo en stop-motion. Si vous ne connaissez pas, c’est de l’animation image par image : on prend une photo d’un objet, on le déplace légèrement, on reprend une photo… et ainsi de suite. Puis on met tous les clichés bout à bout afin d’obtenir un mouvement. Bon ce n’est peut-être pas très bien expliqué donc je vous conseille de faire un tour sur Wikipédia pour plus d’informations.
Il faut entre 25 et 30 images rien que pour une seconde de film ! Je vous laisse calculer tous seuls combien il en a fallu à David Pagano pour réaliser ce clip d’une minute pour LEGO. Un vrai jeu de patience.
Mais le résultat est très réussi.
J’espère que vous apprécierez ces deux singing cowboys et leur chanson country. Et qui sait, peut-être vous donneront-ils comme à moi l’envie de vous remettre aux jeux de construction… ou au stop-motion 😉

Source : Semageek

Panique au village

paniquevillageAllez, un DVD pour changer.
Panique au village (c’est le titre) n’a aucun rapport avec le monde de la country, si ce n’est certains de ses personnages : un cow-boy qui s’appelle Coboy, un indien qui s’appelle Indien et un cheval qui s’appelle… Cheval. C’est bien, vous suivez.
Pourquoi je vous en parle alors ? ben parce que ça me fait rigoler.
Coboy et Indien habitent chez Cheval dans un village qui s’appelle… Village (bien !) et mènent une vie des plus ordinaires parmi les autres villageois. Il y a le facteur qui s’appelle Facteur, le gendarme qui s’appelle Gendarme, la fermière qui s’appelle… Jeanine (perdu !), son mari, leur fille Bénédicte, des poules, des vaches, des cochons, un renard, un bison même. Bref, c’est la campagne ; on dirait un peu Pottokcity d’ailleurs (excepté le bison). C’est absolument fascinant comme série. Ah, oui, je ne vous ai pas dit : je vous parle de la série télé qui passait sur Canal+, pas du long-métrage du même nom. Dans mon DVD, il y a 20 épisodes réalisés par Vincent Patar et Stéphane Aubier, et ils sont tous plus barrés les uns que les autres.
Ce qui me plaît, en fait, c’est la technique d’animation. Vous vous souvenez quand vous étiez petits et que vous faisiez joujou avec des petits personnages en plastique avec un socle sous les pieds ? vous vous racontiez des histoires en les agitant maladroitement (moi en tout cas, je faisais ça). Et bien là, c’est tout pareil à part que c’est filmé. Je dirais même plus c’est filmé en stop-motion (voir Wikipédia pour ceux que ça intéresse).
Un petit extrait pour la route :

Bien. Fin de la parenthèse. Revenons à nos pottoks.