Beati pauperes spiritu…

Depuis que je suis sortie du boulot ce midi j’ai des paroles de That summer de Garth Brooks qui tournent en boucle dans ma tête :

She had a need to feel the thunder
To chase the lightning from the sky
To watch a storm with all its wonder
Raging in her lover’s eyes
She had to ride the heat of passion
Like a comet burning bright
Rushing headlong in the wind
Now where only dreams have been
Burning both ends of the night

Et je me demande bien pourquoi.

Cette chanson je l’ai découverte, si je me souviens bien, sur le premier album de Canyon, The First. C’était il y a ….. pfff, j’ai l’impression que ça fait des siècles. Je l’ai écoutée, écoutée et écoutée des milliers de fois, tellement je la trouve magnifique mais là, ça fait un moment que je n’y avais plus pensé.
Alors pourquoi me revient-elle comme ça tout d’un coup en pleine face ?
J’ai bien songé à un message subliminal de mon subconscient mais j’étais certaine qu’il devait y avoir une raison beaucoup plus stupide et terre à terre. Alors, j’ai farfouiné dans mon armoire à cd jusqu’à ce que je retrouve « The Ultimate Hits » de Mister Brooks. Je l’ai placé dans mon vieux poste (je sais, c’est très moderne chez moi, l’écoute de musique), je me suis installée confortablement sur le canapé et je me suis relevée en sursaut : « Mince, y’a le téléphone qui sonne ! »

Mais quelle quiche ! C’était pas le téléphone, c’était le début du morceau. Bah oui, parce qu’à l’époque où je n’écoutais que ça, je l’avais aussi mis en sonnerie sur mon mobile. Et vous savez pourquoi je l’ai dans la tête aujourd’hui ? Parce que j’ai changé d’opérateur et qu’avant de partir manger j’ai voulu vérifier que le transfert s’était bien passé en le faisant sonner !!

Pourquoi je vous raconte tout ça, me demanderez-vous ? Pas pour vous prouver que je suis une quiche, vous le savez déjà. Non. Juste parce que ça m’a fait super mal au coeur d’avoir oublié que cette sonnerie a été un jour ma chanson préférée. On s’habitue tellement aux choses et aux gens qu’on oublie leur valeur. On les a sous les yeux, on les côtoie tout le temps, et on trouve ça normal, ils font partie des meubles en quelque sorte. Mais, non, c’est pas normal ; c’est précieux. Et moi j’ai pas envie de l’oublier de nouveau cette chanson, ni ce et ceux qu’elle me rappelle. Alors, je vais de ce pas changer ma sonnerie et retourner écouter That summer avec l’attention et l’intérêt qu’on lui doit. Non mais !

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10 thoughts on “Beati pauperes spiritu…

  1. Une citation en latin pour parler de country et de ton Alzheimer naissant…. Pffff. Mais tu as raison, et j’espère que dans ta grande sagesse tu apprécies ma compagnie à sa juste valeur 😉
     

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